Psycholigie sociale 6

  1. En 1935, Gordon W. Allport a proposé une définition générale de l’attitude qui est devenue classique. Lequel des énoncés ci-dessous n’en fait pas partie?



    D) L’attitude représente un état qui influence de façon statique et indirecte nos comportements et notre façon de répondre à notre environnement.
  2. Au fil des ans, six caractéristiques attitudinales ont été proposées : la direction, l’intensité, la centralité, l’ambivalence, le caractère implicite ou explicite et l’accessibilité. Définissez brièvement trois de ces propriétés.
    La direction c'est la position par rapport à l'objet favorable ou défavorable.

    L'intensité est la position plus ou moins polarisé en fonction d'un thème. J'aime j'adore je déteste j'aime pas trop etc..

    La centralité est l'importance de l'attitude. Elle est associée à l'implication du soi en présence de l'attitude. Nos positions attitudinales témoignent de nos engagements personnels. Je suis pro environnement alors j'ai une attitude favorable envers David Suzuki
  3. La direction a trait à la position de l’attitude, qui peut être positive ou négative vis-à-vis d’un objet. De plus, ces cognitions ainsi couplées présenteraient une organisation polarisée selon une structure cognitive particulière. Par exemple, une personne réfléchit au sujet de la légalisation des armes à feu et y trouve des aspects favorables et défavorables. Selon le modèle de Pratkanis, la structure cognitive de cette personne serait
    Ambivalente avec l'existance de structures unipolaires cognitives sous-jacantes à l'attitude.
  4. Dans l’étude des attitudes, l’intensité fut et demeure la propriété privilégiée des chercheurs. L’intensité fait l’objet des théories des échelles classiques de mesure et est utilisée pour déterminer le degré de changement d’attitude. Lequel des énoncés ci-dessous est vrai par rapport aux études sur l’intensité?



    C) Les chercheurs montrent une relation entre l’extrémité attitudinale et la complexité intégrative.
  5. Selon le modèle tripartite classique, l’attitude est une disposition résultant de l’organisation de trois composantes. Quelles sont-elles?
    • Une composante cognitive
    • Une composante affective
    • Une composante comportementale
  6. Comme les trois composantes du modèle tripartite classique reflètent la même attitude, elles sont donc très corrélées entre elles. L’information apportée par chacune de ces composantes est par le fait même identique.
    Faux, Les trois dimensions convergent suffisamment pour assurer une signification commune,mais il existe aussi une validité discriminante permettant de les distinguer.
  7. Zanna et Rempel (1988) ont proposé une version modifiée du modèle tripartite classique. Quel élément, parmi les suivants, est faux par rapport à l’un ou l’autre de ces modèles?



    D) Dans le premier modèle, il était impossible de mesurer les composantes du modèle.

    Des recherches de Breckler ont démontrés que les trois composantes étaient modérément corrélés.
  8. Trois échelles de mesure directe de l’attitude sont couramment utilisées :
    1) la méthode des intervalles apparaissant égaux,
    2) la technique des estimations de Likert et 3) l’échelle évaluative du différenciateur sémantique. Associez chacune de ces échelles à la description pertinente.
    a) Les participants évaluent les énoncés en positionnant leur opinion entre deux adjectifs antonymes. (Échelle de mesure :  .)
    b) Une fois les énoncés choisis, l’échelle est présentée aux participants, qui n’ont qu’à cocher les affirmations qu’ils approuvent. (Échelle de mesure :  ?.)
    c) Les énoncés déterminés par le chercheur sont présentés aux participants, qui doivent alors indiquer leur niveau d’appréciation (accord/désaccord) relativement à chaque énoncé. (Échelle de mesure :? .)
    d) Les participants doivent mettre en ordre (du plus positif au plus négatif pour eux) une série de thèmes ou d’objets d’attitude. (Échelle de mesure : ? .)
    • 1)b
    • 2)c
    • 3)a
  9. Thurstone a conçu plusieurs méthodes de mesure de l’attitude : la plus utilisée est celle des intervalles apparaissant égaux. La particularité de cette méthode consiste à soumettre les items à des juges afin qu’ils évaluent le degré d’attitude objectivement négative ou positive de ces items à l’égard de l’objet.
    vrai
  10. L’échelle évaluative du différenciateur sémantique se distingue des techniques de Likert et de Thurstone. Lequel des énoncés ci-dessous est vrai par rapport à cette première échelle?



    A) Le différenciateur sémantique vise à déterminer la signification qu’un individu attache à un objet, ce qui est désigné par la valeur connotative d’un objet.
  11. Il existe des méthodes indirectes pour mesurer les attitudes. Ces méthodes présentent l’avantage de fournir des renseignements attitudinaux à l’insu des sujets. Milgram (1972) a élaboré la « technique de la lettre perdue ». Lequel des énoncés ci-dessous décrit cette technique?



    D) On compte les lettres retournées pour évaluer l’attitude des gens; on pense que les gens accepteront plus volontiers de poster une lettre perdue adressée à un groupe correspondant à leur attitude.
  12. La mesure de la réaction électromyographique peut enregistrer la direction de l’attitude au-delà d’indices usuels tels que la dilatation de la pupille; elle peut même détecter des différences trop subtiles pour être visibles à l’œil nu. Qu’est-ce qu’on mesure aussi précisément?
    Le potentiel électrique des micro-contractions musculaires. On peut ensuite voir les contractions liés au plaisir ou au déplaisir.
  13. Les mesures implicites reposent généralement sur le temps de réaction à des stimuli qui peuvent être présentés sous diverses formes. De nos jours, deux stratégies principales de mesure sont employées : le test d’association implicite (TAI) et l’amorçage évaluatif séquentiel. Décrivez au moins un aspect sur lequel des résultats issus de ces mesures s’avèrent intéressants.
    Elles peuvent permettre de mesurer des attitudes sans que les participants s'en rendent compte et aussi des attitudes qu'il ne sont pas conscients d'avoir envers des objets ou des personnes.
  14. À quelle fonction des attitudes pouvez-vous associer l’énoncé suivant : « On peut voir les attitudes comme un type de «schéma» permettant non seulement de remiser les informations sur l’objet attitudinal, mais également de filtrer et d’influencer notre perception du monde qui nous entoure par rapport à des dimensions liées à l’objet en question. »
    La fonction de connaissance
  15. Imaginez qu’un professeur communique à sa classe le message suivant : « Un étudiant qui a du succès étudie pratiquement tout le temps. » Quelles seront, selon vous, les réactions attitudinales des étudiants vis-à-vis du professeur et de son message?
    Les étudiants ont peu de pensées positives par rapport au message ce qui mène à la négation du message, à la diminution de la crédibilité de la source et enfin a une attitude négative envers le message.
  16. Lequel des énoncés ci-dessous est vrai par rapport aux valeurs que possèdent les individus?



    B) Une valeur peut sous-tendre plusieurs attitudes.
  17. Lequel des énoncés ci-dessous est faux par rapport à la relation valeurs-attitudes?



    A) Les valeurs sont plus abstraites que les attitudes, c’est pourquoi elles semblent présenter moins de stabilité et de résistance aux changements que celles-ci.
  18. Dans l’exemple ci-dessous, où on applique le conditionnement classique ou pavlovien à la formation d’attitudes, comment se nomment les différents stimuli et réponses impliqués dans le processus d’apprentissage? Considérons une application dans la publicité : l’image d’une vedette (stimulus  ?) est présentée et suscite une réaction (réponse ? ) quelques secondes avant de visualiser l’automobile que l’on veut vendre (stimulus ? ); après un certain nombre de représentations de cette publicité, l’attitude à l’égard de l’automobile devrait être aussi positive que celle qui est suscitée par la vue de la vedette.
    • Stimulus inconditionné
    • Réponse inconditionné
    • Stimulus conditionné
  19. Le nombre de fois que le nom du candidat est entendu peut constituer un facteur prédictif important des résultats d’une élection. En effet, l’exposition répétée à un stimulus accroît notre attirance pour ce stimulus. De quelle source d’apprentissage s’agit-il dans cet exemple? 



    C) L’effet de la simple exposition.
  20. Qu’est-ce que le conditionnement opérant ou skinnerien? Faites un lien avec le développement d’une attitude.
    Le processus d'apprentissage repose sur un principe: la formation d'attitudes positives est plus probable quand elle mène à des récompenses plutôt qu'à des punitions. Le prof mange des huitres et est malade alors il ne mange plus d'huitres depuis.
  21. Selon la théorie de l’attribution de la perception de soi de Bem (1972), l’accès à nos états intérieurs (y compris nos attitudes) s’effectue partiellement à partir des mêmes indices extérieurs qu’un étranger utiliserait pour nous observer.Vous recevez un échantillon de céréales par la poste et vous l’essayez. Ce faisant, de quelle façon, selon la théorie, risquez-vous d’avoir influencé votre attitude?
    a) Sur la base d’une évaluation plus réaliste que si vous aviez simplement regardé une annonce publicitaire à la télévision.
    b) L’attitude par rapport au produit à l’essai augmente les chances que le comportement se répète davantage que les attitudes créées à partir de la publicité
    .c) Cette expérience augmente la probabilité que l’affect relié aux céréales soit activé à partir de la mémoire au moment de la simple apparition de l’objet d’attitude.
    d) Toutes les réponses qui précèdent.
    e) Les réponses a) et b) seulement.
    d) Toutes les réponses qui précèdent.? confirme avec tuteur
  22. Les annonces publicitaires qui présentent des témoignages de personnes heureuses et satisfaites d’avoir utilisé un produit de consommation sollicitent quel type d’apprentissage? 



    A) L’apprentissage par observation.
  23. Selon la théorie de l’équilibre de Heider, seules les situations impliquant deux personnes qui s’aiment peuvent atteindre une stabilité dans leur triade (comprenant deux personnes et un objet).
    Faux deux enemis peuvent atteindre une stabilité
  24. Peu de théories ont connu autant de retentissement en psychologie sociale que la théorie de la dissonance cognitive de Festinger (1957). La théorie s’intéresse aux cognitions pertinentes qui peuvent être consonantes ou dissonantes. Par exemple, dans lequel des énoncés suivants y a-t-il deux éléments en dissonance?



    D) Entre l’attitude « j’aime les grosses voitures » et la croyance « l’émanation de gaz carbonique due à la combustion du pétrole augmente l’effet de serre et nuit à ma santé ».
  25. Si un individu est amené à s’exprimer ou à agir de façon contraire à son attitude, il ressentira un état de dissonance l’incitant à changer son attitude de manière à la faire correspondre à ce qu’il a dit ou fait. Mais conformément à l’effet du « moins qui mène à plus », c’est lorsque l’individu ne peut invoquer de facteurs externes suffisants pour justifier son comportement contre-attitudinal qu’il se trouve le plus susceptible de changer son attitude. À quoi se réfère cette description? 



    D) À la soumission induite.
  26. Vous faites partie d’une marche pour la légalisation de la marijuana pendant toute une journée. Au cours de l’après-midi, vous croisez un groupe de 30 personnes qui s’y opposent avec vigueur. Bien que ce groupe soit lui aussi fort bien organisé, avec des pancartes et chansons, vous ne remarquez qu’une dizaine de personnes qui ne semblent pas en accord avec votre idéologie. De plus, vous ne remarquez même pas ce qui est inscrit sur leurs pancartes. Vous faites face à de l’information dissonante et votre mode de réduction de l’inconfort est...



    C) une perception sélective de l’information.
  27. Le modèle de la vraisemblance d’élaboration cognitive suppose deux routes pouvant mener à la persuasion : la route centrale et la route périphérique. O n peut situer ces deux routes sur un continuum dont l’une des extrémités recouvre les situations de faible vraisemblance d’élaboration et l’autre les fortes élaborations. Les changements d’attitudes résultent souvent...



    D) aussi bien de l’influence des indices périphériques que de l’influence de l’élaboration cognitive (route centrale).
  28. On fait preuve de(?)  lorsqu’on réagit négativement aux efforts d’autres personnes pour nous contrôler et nous amener à faire ce qu’elles veulent.
    Réactance psychologique
  29. Les résultats concernant les recherches menées sur les attitudes montrent que plus une attitude est inaccessible, plus elle peut être prédictive de la conduite.
    Faux, Lorsqu'ont manque de temps l'attitude est plus accessible et nous l'utilisons plus pour  prédire le comportement.
  30. Le construit central de la théorie de l’action raisonnée est (?).Ce construit indique l’intensité de la volonté pour l’accomplissement des actions requises afin d’atteindre des buts précis.



    C) l’intention comportementale
  31. Quel lien pouvez-vous faire entre les attitudes et les phénomènes suivants?
    1) Les préjugés :  
    2) L’attirance interpersonnelle :  
    3) L’estime de soi :  
    4) L’abstention de vote :
    • 1)TUTEUR
    • 2)
    • 3)
    • 4)
Author
Martacus
ID
212345
Card Set
Psycholigie sociale 6
Description
Chapitre 6
Updated